Composition en plusieurs parties à lire au rythme de la musique
I Spleen (0.00-> 4.15)
II Inception ( 4.15->5.20)
III Envy ( 5.21-> 6.00)
IV Tenebrae Tenebrae ( 6->6.40)
V Danza de la realidad (6.41 ->7.08)
VI Crescendo( 7.08->8.20)
VII Chaos ( 8.20->9.50)
Blast....
SPLEEN (27/02)
Assise au sol les larmes aux yeux
je suis au milieu de nulle part….
Je n'ai pas réussi a trouver les cieux…
Mon regard est devenu hagard.
Je touchais comme un bonheur éphémère
basé sur des tout et des riens.
Il arrivait à me rendre moins amère
et me donnais l'impression d’être quelqu'un.
J'ai ainsi vaincu monstres et démons
en en devenant un mais je gravissais tant de monts
Je me sentais tellement plus forte
tellement plus grande tellement plus belle
puis il a locker toutes les portes
parce que c'est ça la vie réelle…
Maintenant je suis la cherchant mon miroir
Ma vie est ainsi faite, assise sur le sol
pleurant chaque jour, comme chaque soir
m’enfonçant un peu plus dans le sol
Je n'avais plus rêvé depuis près de 15 ans
Pourquoi cette alchimie en moi opère
à travers des mots, un regard des instants?
Et maintenant c'est dans mes limbes que je erre
Pourquoi suis je si faible si futile?
Pourquoi, ai je besoin de douceur comme de folie ?
Pourquoi est ce que toujours je me mutile ?
Juste pour espérer me sentir en vie ?
Est ce comme ça que je rêvais ma vie ?
J'aimais tellement nos transitions.
Que l'on pleure ou que l'on rit
Tout semblait n’être qu'émotion
Le fou se rit de l'empereur
et la lune et ses méandres brille ici bas
et c'est ici qu' a sonné l'heure
et je reste à me morfondre la…
Je ne sais pas jouer.
Je ne sais pas donner.
Je ne sais pas doser.
je ne sais pas aimer.
Je voulais son sourire
et tout lui offrir.
Je voulais le voir s'ouvrir
et ne pas le voir souffrir,
lui qui me connaît si bien,
lui que je voulais contre mon sein
pour se dire que tout va bien,
et qu'au final l'adversité n est rien.
Que tout est tellement mieux
quand on est pas tout seul
lorsqu'on se voit dans des yeux
atteindre ce que peu veulent .
Vivre rire et s'amuser
savoir parler, tout partager
ne pas jamais inutilement s'user
et ne pas tristement s'encager.
Il est mon ami, mon reflet,
à trop s'approcher, nous nous sommes noyés
il ne me reste plus qu'a morfler
se taire et ne pas guerroyer
lui permettre de souffler
et ne pas me supporter
ne plus qu'il souffre physiquement
ne pas trahir inconsciemment…
Il n'y a pas d'illusions maintenant…
Il me tient à distance
filera comme le vent…
je pleure en silence.
INCEPTION (28/02)
Ouvre les yeux pauvre petite sotte,
tu touches la ou il ne faut pas.
Pauvre prêtresse aux désirs érodotes
Il n'y a rien ne cherche pas
Tu es déjà tombée par le passé !
il ne t'en faut jamais assez ?
Et pourtant tu le savais
qu'a trop te laisser aller
tu allais te mettre éperdument à rêver,
que ton cœur ne doit jamais s'embraser !
Ce monde n'est que velléité...
Point d'amoureuse déité...
Sors donc de ta turpitude
et remet toi à l’étude !
Tu te dois de faire ce que l'on attend
et continuer de le faire sans ciller
œuvrer peu importe si tu t’éteins
sans ça, tu seras la lâche à fusiller
tu ne peux pas être égoïste
mais tu peux être triste….
ENVY (28/02)
Non je ne peux me résoudre
à devoir tout absoudre
j'ai moi aussi des envie de vivre
j'ai moi aussi des envie de rire
de pouvoir me découvrir
de pouvoir courir
ne pas faire que souffrir
et pouvoir vraiment sourire.
M'abandonner aux péchés,
ne plus avoir a me cacher
et enfin respirer
sans jamais me soucier
ce qu' on pourrait penser.
Je veux juste pouvoir danser
sous les rayons de la lune
au milieu de la brume
une sorcière des sabbats
au joli teint d’albâtre
dont les veines sont chaudes
pour qui l'on fait des odes
Faire l'amour dans les prés
et pouvoir le chanter
ressentir le désir
et pleinement en jouir
être en fin comprise
partager l'emprise
Je veux être l'impératrice
je veux être l'institutrice
celle que l'on écoute
comme celle que l'on goûte
est ce si difficile pour que tout me file
TENEBRAE TENEBRAE (29/02)
Je me lèves avance dans le noir.
Il fait si froid, tout est anesthésié.
Comment ai-je pu un jour croire ?
Mon âme est comme euthanasié...
Je vais tout faire brûler !
Mon cœur voudrait hurler
mon corps à l'agonie...
Je suis empoisonnée jusqu'à la lie
et n'ai jamais pris autant de plaisir
qu'a l'entendre et le lire.
Je cherche mon étoile noire.
Je veux exploser mon cœur
L'explorer chaque soir
Le fou défie l'empereur
Adieu la tempérance
c'est avec le diable que je danse
Je n'ai ni remords ni regrets
mais dois composer bon gré mal gré
Apportez moi mon chariot de feu !
je ne cesserai jamais mon combat intérieur,
Je cherche Satan des yeux
Et m'allonge sur lui sans prière
la DANZA DE LA REALIDAD (29/02)
As tu pensé au mal que tu as fait?
A tout le mal que tu ferais
ne crois tu pas qu'il faut pardonner
qu'il faut se pardonner et cesser
Le monde est plein d'indulgence
a qui veut bien se pendre
prête donc allégeance
pose tes armes et rentre…
Il te faut t'en aller
et au fond de toi , à jamais, le garder
CRESCENDO (4/3)
Je n'ai rien vu venir comme l'eau qui s'infiltre
Des sentiments qui apparaissent sans qu'on les invite
des mots des attitudes qui n'ont plus de filtres
et la profondeur d'un regard que l'on évite
Des touches de couleurs sur mes ombres
comme un tableau impressionniste
une musique qui caresse quand tout est sombre
serait ce un jeu d'illusionniste ?
Serait ce le bateleur de mon cœur ?
celui qui sait, au dessus des autres
Bien plus malin qu' un empereur,
celui qui arrive a comprendre les patenôtres.
Sommes nous les simple étoupes
de nos bateaux qui coulent ?
Ou partageons nous une divine coupe
dont la simple pensée demande qu'on la refoule
Mais au nom de ce qui m'entoure
de la tourbe dans laquelle j'évolue
seul un fou ou un timoré subit sort aussi lourd
en s'imaginant que cela soit un jour révolu
La papesse se tait car tout ça elle le sait
Il n'y a pas d’étoiles dans mon ciel
La roue en mon sens ne peut jamais tourner
pour la petite prêtresse aux malheurs véniels
Mais je rêve d'une danse, comme une eau vive
qui se glisse, m'enveloppe et me transporte
Un tourbillon, une onde qui me noie et me ravive
et que la force du Chaos , mon alchimie ,enfin, j'exhorte.
CHAOS (6-7/03)
Je veux juste qu'il oublie qui je suis
et qu'il communie avec ce que je suis
Je suis un soleil noir qui luit
celle qui de la vie veut goûter le fruit....
Je resterai une ombres parmi les ombres
Je serai celle qui touche les heures sombres
et restera toujours dans la pénombre
se cachant parmi les décombres
Je veux être la sirène de ses nuits
sans être celle qui l'ennui.
Je veut être celle qui lui prouve
cette grandeur qu'il reprouve
Que dans nos imperfections se tient notre beauté
et notre noirceur fait notre profondeur
Toutes mes barrières sont en train de sauter
Je me défais de mes rancœurs et de mes peurs
M'autorisant la ou je n'osais finir
m'acceptant telle que je me désire
effleurant la splendeur mortuaire
de l'art malade de notre cher Giger
Je me revendique comme une putain écarlate
longtemps mariée au silence de la mélancolie
Je m'envole comme un tangara scarlate
Explosant les interdits que j'ai enfin aboli
Je ne veux plus m'emprisonner
Je veux pouvoir embrasser
inutile de me raisonner
Je ne peux plus être déclassée
mes mots ne vont pas a tort et à travers
Écoute donc le bon vieux Aleister
Ce ne sont pas des paroles en l'air
jetée comme une fille de l'air
Fais ce que tu veux
sera le tout de la Loi
L'amour est la loi,
l'amour sous la volonté
on ne peut y échapper
alors laisse toi aller
laisse toi emporter
laisse moi t'emporter
Laisse moi m'embraser
laisse toi te brumer
comme tes mot m'ont caressé
Je veux pouvoir le sentir
je veux pouvoir m'alanguir
et atteindre l'extase
le crier sans détour
explosant la tour
et atteindre de tout mon être
sans aucun paraître
l' amour
Dans son jardin…
On y cueille sa folie
Comme on cueille une ancolie
C est ici que danse Eudoxie
C est ici que se dessine sa vie
Des rêves dans un champs cramoisie
Faits de passions et d envies
Celle que l' on tente d' enfermer dans l’oubli
Y est libre, pleine de rire, ivre a l'eau de vie
C est à l ombre des bouleaux qu elle se couche
Au milieu de coquelicots, qu elle offre sa bouche
la belle ouvre ses bras pour qu on l'a touche
Elle vous enveloppe dans une amoureuse escarmouche
La glycine et le chèvrefeuille enivrent
Sa tendresse et ses baisers rendent ivres
Dans son jardin..
Tout est lumière au milieu des ténèbres
Majestueux sanctuaire d une fille de la plèbe
Un lieu catalyseur de sa plus pure magie
Ou règnent en maîtres les mots et leur poésie
Au milieu des colonnes de lierres
Trône son platane grandiose et fier
Celui contre lequel elle s est toujours adossé
Réceptacle de ses plus doux comme ses lourds secrets.
Dans son jardin,...
nul ne peut y être convié
s il n est pas véritablement aimé
À condition d être Capable d apprendre
Mais surtout de comprendre
Que dans son chaos ésotérique,
Sentinelle face à ses pensées mélancoliques,
Elle y cultive toute sa beauté
Rempart occulte de ses détresses accumulées...
We're standing here by the abyss
And the world is in flames
Two star-crossed lovers reaching out
To the beast with many names
He is
He's the shining and the light without whom I cannot see
And he is
Insurrection, he is spite, he's the force that made me be
He is
Nostro dis pater, nostr' alma mater
He is
We're hiding here inside a dream
And all our doubts are now destroyed
The guidance of the morning star
Will lead the way into the void
He is
He's the shining and the light without whom I cannot see
And he is
Insurrection, he is spite, he's the force that made me be
He is
Nostro dis pater, nostr' alma mater
He is
He is
He's the shining and the light without whom I cannot see
And he is
Insurrection, he is spite, he's the force that made me be
He is
He's the shining and the light without whom I cannot see
And he is
The disobedience that holds us together
He is
Nostro dis pater, nostr' alma mater
And we are falling over the precipice
Dans l'ombre des plus grands, elle avance.
Toujours au soutien, toujours là,
Elle porte Haines, Doutes et Souffrances,
et ce même au delà du trépas.
Malgré les vents, les ombres et le froid,
Elle ne perd jamais la foi.
Même si elle vacille, tremble parfois,
Elle continu à panser les plaies de tous,
Y compris celles des rois.
Toujours au soutien, à donner la lumière,
Personne ne la voit sombrer dans les ténèbres.
Tant de gens viennent pourtant demander son aide,
Mais tous oubli la femme derrière le remède.
Alors sombre, jours après jours, la belle petite prêtresse
Accablée par le fardeau que chacun lui laisse.
"Pourquoi ne pas succomber?
Pourquoi ne pas rester là-bas?
A me laisser bercer par ce monstre de tristesse,
A sombrer définitivement dans les bras d'Hadès."
Mais n oublie jamais ta foi
La foi dans les autres ….
....la foi en toi.
Car au dehors, beaucoup compte sur toi….
….y compris toi.
Tu sauras que parfois
Même si personne ne te porte un regard,
Certains dans tes ombres
Arrivent à te percevoir.
Alors continu ton chemin derrière les grands, belle petite prêtresse
Même si parfois tu dois serrer les fes....
Il courbe l échine le chevalier.
Lui qui fut si bon cavalier
Lui qui fut valeureux guerrier
Lui qui avec l honneur est marié
Il a le sentiment que tout est abandonné
Lui qui a toujours été prêt à donner…
Il a la sensation que tout a échappé
Que tous ses efforts ont été sapés.
Il est des combats qu'on ne gagne pas.
Mais il y a des horizons qu' on ne soupçonne pas !
Tout n est pas que croisades et batailles
Même si la douleur transperce les entrailles!
Prend le chemin tel un Don Quichotte
Et rêve toi comme le grand Lancelot
Rien n'est parfait, sors de ta grotte
Le mouchoir des amours et de la vie sècheront tes sanglots…
A quoi rêve ceux qui rêvent?
Que l'amour les relève…?
Des désirs qu'ils prélèvent …?
Que plus rien les endêve…
Que tout les élève…
Que rien ne s'achève!
Que l'autre parachève,
à bord d'un sacolève …
Plus de colère, plus de glaive,
plus besoin de trêve…
Juste deux êtres qui s'embrèvent,
Là bas sur la grève,
que le plaisir soulève,
la passion comme sève.
Voila le paradis perdu d'Eve,
visible quand la lune se lève…
Brève parascève
avant que la réalité les crève….
que la solitude les enlève
dont la réciprocité n'est que dans les yeux fermés
L'amour est un poison qui me gangrène
que j'enterre dans la nécropole de mes émotions.
Comme la sage Perséphone, je recouvre mes peines
étouffant, asséchant ardemment l'éclosion
Je me noie dans le profond Achéron
Sombrant dans la tristesse et la désolation
d'avoir comme Narcisse embrassé sa vision
Nul baiser brulant, aérien, sans la moindre érosion
Le désir me consume irrémédiablement
Je ne suis que danger lorsque je suis passion
Prométhée le savais, je n'étais qu'illusion
Une Sémélé enfantant le vin l'ivresse et la végétation
J'ai rêvée, libre, du souffle de mes envies
Confondant Eros et Eos dans mes divagations
point le bonheur de Psyché dans la condamnation
Echo fanée, desséchée et en cendre pour une sensation
Emmène moi aux portes du Styx,
dans les territoires du silence,
réchauffer les pierres du royaume de Nyx,
en m'offrant une gothique danse
Au son des plaintes de Syrinx
perdu étourdi dans la transe
le cœur dévoré par les Sphinx
offre moi une gothique danse
Offrant mon corps, parfums d 'Onyx,
Nue sur le marbre, bataille des sens
Alors retentit le Carnyx
Point d orgue pour entrer en cadence
Telles les stries du sardonyx
Le roseau marque ta peau blanche
Ta chair brûlant tel un phénix
Tu pleures et rentre dans la danse
Je m abandonne aux crucifix
Une atmosphère de décadence
Des gémissements pas très prolixes
Ne niant plus cette dépendance
Mes mains enserrant ton larynx
rendant le plaisir plus intense
Tel le joueur de phorminx
Je t'offre alors ma transcendance
Quel est mon essentiel la racine de ma gloire
Je regarde le ciel et voit poindre mon desespoir
Je ne voudrais avoir qu une règle et en faire ma loi
Et la J ai mon cœur qui saigne car je n ai aucun choix
Ni remards ni regrets et s obliger à avancer
Ma pénitence, ‘comme compagnie et comme pensée
Je suis l intouchable, la serpillière des dieux
L âme errante l' empereur du royaume de l odieux
Dans mon enfer, j avale la lie de l humanité
Il n y a guère d espoirs face à la vanité des vanités
Et je m effondre, ‘tentant de faire crever l empathie
Et je m ettoufe, réfrénant mes colères et mes envies
Reste l infini tristesse, les décombres d’une vie
Un lieu bombardé, où ne reste que le clocher
Tentant de reconstruire avec le cœur écorché
Les prémices de lendemains meilleurs mais lointain
Qui me semblent interdits mais que je fais pour mes gamins.