Les charmes maladifs de la déliquescence
Dissolvent mes pensées en buvant mon essence
Je coule en suffocant dans un puis d’immondices
Voyageur des tourments troubadour des abysses
Je touche l’âme humaine, parmi d’autres vermines
Un cœur rongé s’éteint, un râle se termine
Mon ego se dissout dans ses propres humeurs
Je caresse mes plaies cultive ma tumeur
L’abîme coule en moi tel un sang nécrosé
La chair  tombe en lambeaux de mes os corrodés
Mes organes se gonflent en des ballons atroces
Et je suis submergé d’une agonie féroce
Mes restes décatis font une triste fresque
melangeant cendre et vers, amertume grotesque
Le diable tatillon n’est pas encore quitte
Il remue scrupuleux ces poussières en faillite
Que peut il donc chercher qui n’y est déjà plus
Un rêve fatigué un espoir parvenu
Un trésor interdit ou une perle étrange
L’or de la vie caché sous des litres de fange
ET c’est alors que la vérité apparaît
Le bien côtoie le mal équilibre parfait
Quel que soit ton chemin ce n’est que le début
En ce monde ou dans l’autre il n’est point d’absolu

El Desdichado

C’est la belle saison et les champs sont en fleur
Le soleil resplendit et réchauffe les cœurs
Déesse tu souris, et le monde est en fête
Les senteurs nous ravissent et font tourner la tête
Tu fais mille offrandes de ton corps généreux
Sans jamais épuiser tes charmes merveilleux
Ton amant éternel te cherche dans les bois
Et vous vous connaîtrez dans les plumes et la soie
Promesses de jouissace, amour a l'unisson
Etreindre le bonheur voilà votre leçon
La Lune dans la nuit magnifie vos ébats
O Déesse, ô Dieu, nous voilà aux esbats !

(Happy birthday Dark Lady!) El Desdichado

Le sens des mots est le sens des phrases

  Le Désespoir de rêver d'un baiser sans savoir.
Et ma pitance paraît être en déshérence.

El Desdichado

"Désespoir  de savoir sans rêver d un baiser...

et n'être que déshérence, paraître pitance"

Pandora

  Et c’est dans les enfers que brille mon Soleil Les hades ordinaires, grossiers mais sans pareil J’affermis tous les vices, me gave de l’ennui Riant à pleine gorge et ondulant mon corps En savourant les peurs, les spasmes de la nuit Esclaves asservis à la folie de l’or Croyant obtenir leur salut par la richesse De leur mains n’est produit que leur triste souffrance Confondant en mon sein inaction et paresse Rabâchant sans répit un idéal bien rance Fermés à la raison c’est sans aucune peine Que je les guides sans fouet sans collier et sans rênes Vers mon horrible étreinte dont nul ne se défait Que les hommes sont faibles, que le Diable est parfait Dans un instant perdu, une bonté cruelle J’en soustrait un du lot, le place sur l’échelle Qui mène au saint des saints, au repos éternel Trop bête pour comprendre et regarder le ciel Il retombe à mes pieds scellant sa déchéance De ces moments maudits je jouis avec aisance Dans mes pires colères j’envie leur ignorance Seul ici je perçois les célestes instances Le chemin argenté qui mène au paradis Le seul que je désire et qui m’est interdit.
 
 
  El Desdichado (sur une base de Pandora)
 
 
 mi suite mi reponse libre de Pandora......
 
 
 Et pourquoi le chemin céleste est interdit... quand il suffirait juste de l'emprunter... évoluer est la seule loi qui me dicte me libérant de ce qui m'a hanté Si le ciel n'accorde pas le pardon Il ne serait guère mieux qu'une prison j'exploiterai alors d'autres horizons et y mettrai toute ma passion. Ce que le commun appelle le vice n'est que leurs envies dévastatrices le miroir de leur puissance de castration l'abnégation illusionniste pour une absolution Le fou se confond à l'ermite car souvent il ouvre la voix aux sages on a oublié le sens même d'hermétique et tourné le dos au Mages par égoïsme ou par faiblesse détruisant la conscience suprême pour faire des maîtres et des maîtresses réduisant Liberté au terme blême... 
 
 
 
 

Masque de fer
Prix à payer
Roi des enfers
Sang à verser

Une hécatombe
En préambule
Au bord des tombes
Rien qu’un murmure

La tyrannie
Comme attitude
Des litanies
De solitude

Un pré sanglant
Que tu cultives
Des faux semblants
Et des rapines

Mort de l’esprit
Et de l’honneur
Nul ne survit
Nouvelle horreur

Saveurs teintées
De pourriture
De corps roulés
Dans les ordures

Moiteur collante
Souffle poisseux
Masse grouillante
Des souffreteux

Tel un empire
Emplis de vers
Chantre du pire
Dogme pervers

De ton sourire
Le Diable a peur
Ceux qui expirent
Gardent leurs pleurs

Bouffon sadique
Tueur débonnaire
Au cœur lubrique
Et suicidaire

Flot de noirceurs
Chaos rampant
Tes froides ardeurs
Broient tes amants

Tu passes ainsi
Honte du monde
Inassouvi
Plaie moribonde