L'amour est un poison qui me gangrène
que j'enterre dans la nécropole de mes émotions.
Comme la sage Perséphone, je recouvre mes peines
étouffant, asséchant ardemment l'éclosion
Je me noie dans le profond Achéron
Sombrant dans la tristesse et la désolation
d'avoir comme Narcisse embrassé sa vision
Nul baiser brulant, aérien, sans la moindre érosion
Le désir me consume irrémédiablement
Je ne suis que danger lorsque je suis passion
Prométhée le savais, je n'étais qu'illusion
Une Sémélé enfantant le vin l'ivresse et la végétation
J'ai rêvée, libre, du souffle de mes envies
Confondant Eros et Eos dans mes divagations
point le bonheur de Psyché dans la condamnation
Echo fanée, desséchée et en cendre pour une sensation