au coeur de L'abysse

Perdu parmi les gens étranger à ses rites
Cachant d'un air absent ses pensées interdites
Masque de courtoisie miroir de politesse
Côtoyant les humains portés par une ivresse
Nul ne voit ici-bas la folie qui le ronge
Qui le poursuit toujours en éveil ou en songe
Une rage primaire aux couleurs de la haine
Des grands chants de batailles au désert de la  peine
Une lame d'acier brûlant, née de la forge
Qui noircit chair et peau en traversant sa gorge
Nulle peur n'entre en lui juste une joie féroce
De pouvoir libérerses profondeurs atroces
Fatigué de lutter contre un feu qui dévore
Révélant en son sein les démons qu'il abhorre
Il Tente de dompter la puissance du mal
Regarde face à croc son ego animal
Un monstre de noirceur traversant les orages
Engendrant de ses pas incendies et carnages
Un seigneur de la guerre sans pitié ni honneur
Chimère qui se repaît d'effroi et d'horreur
Buvant le sang des hommes dans son odieux calice
Fait de duplicité, patiné de malice
Lutter toute sa vie pour se tenir en laisse
Prier le long du jour que personne il ne blesse
Fol espoir cependant car des chaînes il se rit
Il s'échappe bien vite en piaffant de mépris
Et poursuit ses forfaits sans jamais s'émouvoir
Grandissant chaque jour en force et desespoir