Quand tout vous dit que rien ne sera à sa hauteur

Quand tout vous dit qu’il était votre âme sœur

Quand la raison vous condamne a errer

Qu'à cette pensée le cœur est serré…

Temple en ruine où il ne reste que Cassandre....

dont les mots sont vains et vus comme de la folie

de simples paroles que personne ne veut entendre

sans jugements comme de vaines prophéties

Il y a des choses qui jamais ne vous quittent

Vous rendent malade et en partie vous alitent

Pourtant….

Derrière les espoirs déchus et le désespoir latent

L’être demande à être aimé cependant….

Un coeur peut il encore aimer en s affranchissant

Et un regard devenir attendrissant ?

Est-ce signe de délivrance

Ou simplement un délit rance ?

Plus la force de repousser d éventuels aimants

Et certaines envies naissent doucement….

Tomberont ils, lels les princes venus à Troie,

Ou seront ils pareil à Ajax, sans égards?

Il n'y a nulle reine sans un roi

Il ne peut y avoir d'amour sans un regard....

Les yeux sont bien ouverts et le spleen envahissant

Que faire ...savoir et partir doucement à la potence?

Là ou Clytemnestre, certaine, vous attend

ou reculer la sentence en inversant la tendance....

Sauter, tenter et qui sait oser....

Les traumatismes tétanisent

mais un rien divinise

Et peut être, nymphe,se métamorphoser?

Le temps s'arrête subitement, ma pensée se fige

le monde reprend sa marche, ou en suis je

nulle part..dispersée...je n'arrive a rien

je ne sais pas je ne sais plus rien de bien

Et je regarde en arrière, je ne vois rien

Je regarde en avant, avenir sans plus de liens

Plus d'envie seulement pleurer sur son sort

pleurer en se disant voilà qu'arrive ma mort

je veux une épaule sur laquelle je peux reposer

je veux un regard qui me fera tout oser

Je veux un amour capable de me faire me poser

Je veux un amour qui des promesses ne fait pas que causer

Je veux mais je n'ai rien, et ne croise personne

pas un seul pour lequel mon cœur résonne

Nobody qui tente de trouver mon être au fond des yeux

personne qui me fasse rêver et m emporte dans les cieux

Et pendant que je me lamente rien n avance

immobilité est maitre mot laissant poindre tristesse

remplir sa vie de futilité d'importance

changer enfin pour que tout cela cesse

L'idiot ne regarde sa nature coprophage
Et se laisse noyer dans hideux sarcophage
Pendu au sein d'une ronce défraîchie
Ou absolument rien de divin ne réfléchie

Il est l'enfant malsain d'une mère incapable
De verser son amour a un être innocent
Pétri dans une terre ou pousse l'impensable
Il faut au bouffon verser tout son sang

Aura maléfique d'un égoïsme innommable
La porte se ferme sur tout horizon
Tout pourri ,rance, et devient inviolable
L'amant rejeton est alors un poison

Un instant il est libre et ses yeux semblent briller
Mais ce n'est que l'œil vitreux d'un chien
Qui devant la liberté voit sa queue frétiller
Mais face a la crainte le chien ne fait rien

Triste réalité, de cet amour partagé
Dont le mot famille ne prendra jamais place
Laissant choir alors sa nature enragé
Pour un avenir destiné a la glace

Une louve passant la, le prend tout contre elle
Se penche près de lui et entrevoit l'homme
Et tombe amoureuse sensation bien réelle
L'illusion est parfaite, son cœur l'assomme

Mais derrière l'apparente gentillesse et le charme
Le rejeton cache un vampire sans âme
Flattant son ego et vidant la pauvre dame
Il la tue et aux enfers la condamne

il retourne a sa grotte aux miasmes écœurants
Faisant fi du désespoir et riant a pleine gorge
Mais il n'est qu'une enveloppe vide dévorant
Ce qui aurait pu être un amour née de la forge

Revenant immobile lâche et craintif
Fermant les yeux , ignorant et oisif
Il est veule et se contente d'un moindre mal
Pour un cœur qui pour lui ne s'emballe

Crever l’abcès, casser la boucle et tout jeter
Quand la tête se relève pourquoi l’abaisser?
Mais pourquoi la guigne ne veut elle s’arrêter?
Choc de retour de toutes mes vies passées?

Je souffre de n’avoir d’accalmie
Je suis l’œuvre au noir de l’alchimie
Charbon de la malchance et du désespoir
Quoi construire? Et en quoi croire?

Quand tout semble aller, un nuage passe
Nul ange protecteur, je deviens lasse
J’ai envie de hurler, de tout éliminer
Dans cette vie triste et élimée

On dit les bonheurs précieux
Nul bonheur dans mon monde
Pas un jour clément par les cieux
Toujours quelque chose d’immonde

J’exècre l’humain et me hais de l’aimer
Tout s’entrechoque et ne peux me calmer
Des océans d’angoisses et des regards
Sans profondeurs visage geignards et hagards

Je suis fatiguée…de trépas a folie
Dans mes cheveux courent les ancolies
Ou me mène le fou…échec et Mat?
Chariot avance  rêvant d’être reine de sabbat

Le diable rode de toute sa puissance
Procurant tout l’or à la naissance
D’un royaume digne de l’empereur
Peut on étouffer le déshonneur ou l’horreur?

Je veux qu’on me laisse enfin tranquille
M’isoler, disparaître face au vil
Rage et colère face a un passé révélé
M’empêche à une paix d’accéder


Je hais l’humanité garce narquoise et jalouse
Guerroyant de manière sournoise et vous toise
De n’avoir que l’ennui au creux de sa bourse
Er la langue acérée grivoise discourtoise pleine de noises…