Si peu de temps et tellement à faire
Pour ne pas laisser mes vers solitaires
 M'ecarter des élans suicidaires
Survivre au gris des matins ordinaires
Dans d’étranges rêveries se complaire
Clamer des horreurs d’un ton débonnaire
Fuir une marche au accents Militaire
Passer sous les rais d’un furieux Rétiaire
vouloir paraitre  et se donner des airs
s'offrir 1000 visages  face aux pairs

Ma Maman est belle

Comme une Fleur

Mon papa est beau

comme un héros

et moi comme j'aime les lapins

Je suis belle comme un lapin

et mon frère est beau

comme les oiseaux

Margot

Au fil de l'eau et de la plume
Se réveillent senteurs qui s'hument
Parfums du passé, de l'enfance
Ou saveur du moment présent
Au son des tambourins je danse
Lenteur et douceur apaisantes
Je rêve je pense aime et avance
Le vague a l'âme, esprit ailleurs
Irréel sans aucune chance
Et le réel  plein de labeur
Où sont donc les princes charmants
Eux tant promis dans les beaux contes
Enfants, et les amants aimants
Romance dénuée de honte
Rêveuse envieuse de mes rêves
Au désir, délice de l'âme
Ma poésie mon cœur l'élève
Et c'est la que je tire mes charmes
Avec une béatitude
Digne d'une simple d'esprit
Aux vulgaire plates attitudes
Et c'est d'idiotie que je ris
Qu'importe j'aime la beauté
Avec ses imperfections
Celle éphémère que je crée

La poésie amante aimée

Je relève mes cheveux au dessus de la nuque
Fermant les yeux attendant sa chaleur que rien ne recule
Et le susurrement d'incantations douces
Les buvant comme un philtre qu'on ne repousse

Ses mots sont comme des caresses
De sa mélancolie je me nourris à l'ivresse
J'aime cette sensation de quiétude
Qui transparaît sans lassitude

Mon âme s'ouvre à cette magie platonique
Un idéal loin des idéaux
On n'y touche pas sous peine d'effets catastrophiques
Fantasmagorie en flots

Je m'ouvre à mon inspiration
Et ainsi naît une poésie
Tel un amant, une amante en fusion
Instant égoïste plein d'allégories

Il est des histoires que ne se racontent pas
Des histoires de l'Histoire oubliées
Les dieux ont fermé les yeux a  ces histoire là
Car les hommes ont si bien su les cacher

On ne nous dit pas tout, on ne voit pas tout
Ainsi donc des hommes souffrent en silence
Certain sont morts ou meurt pour quelques sous
De tout temps, en tout lieu, guerres rances

« Les guerres sont des massacres de personnes
Qui ne se connaissent pas, au profit de personnes
Qui se connaissent mais ne se massacrent pas entre elles »
Ainsi parla un vieux sage angolais, assis dans une ruelle

Phrase anodine, mais fracassante, inoubliable
Il est si triste de voir les hommes si malléables
Incapable de suivre le chemin de leur survie
Incapables évoluer, vers le tout vers la vie