La lumière, peu à peu, est revenue

découvrant, alors, la mère dévétue.

Elle se pare de delicates fleurs,

prête à recevoir avec splendeur,

le cornu des bois à l'amour infini

en cette douce nuit de folie...

Puisse sa semance nous offrir les fruits!

Puisse leur amour enflammer nos nuits...

afin que chacun goûte aux plaisirs de la vie

et faire pousser ce qui nous fait envi

Il n'y a pas de plus doux moments que cet instant

où l'on jouit du présent en se delectant

de ce qui nous est donné... Alors sachez en profiter

sans pour autant oublier de les remercier

Les charmes maladifs de la déliquescence
Dissolvent mes pensées en buvant mon essence
Je coule en suffocant dans un puis d’immondices
Voyageur des tourments troubadour des abysses
Je touche l’âme humaine, parmi d’autres vermines
Un cœur rongé s’éteint, un râle se termine
Mon ego se dissout dans ses propres humeurs
Je caresse mes plaies cultive ma tumeur
L’abîme coule en moi tel un sang nécrosé
La chair  tombe en lambeaux de mes os corrodés
Mes organes se gonflent en des ballons atroces
Et je suis submergé d’une agonie féroce
Mes restes décatis font une triste fresque
melangeant cendre et vers, amertume grotesque
Le diable tatillon n’est pas encore quitte
Il remue scrupuleux ces poussières en faillite
Que peut il donc chercher qui n’y est déjà plus
Un rêve fatigué un espoir parvenu
Un trésor interdit ou une perle étrange
L’or de la vie caché sous des litres de fange
ET c’est alors que la vérité apparaît
Le bien côtoie le mal équilibre parfait
Quel que soit ton chemin ce n’est que le début
En ce monde ou dans l’autre il n’est point d’absolu

El Desdichado

Qu'est ce que l'épicurisme selon moi? ....   un peu de Charles Cros dans son poème "Moi, je vis la vie à coté"

Profiter des plaisirs, Profiter d'une vie
Ecouter tous les sons, voir toutes les couleurs
Connaitre seslimites et vivre sans peur
Trouver ce qui ravi, atteindre l'ataraxie

Rien ne peut s'obtenir, sans une connaissance
connaitre la vibrance, sans ignorer la science
laisser donc la nature parler d'elle même
Et vous jugerez alors ou sont les problèmes.

Epicure c'est savoir ce que l'on peut avoir
il n'est point indiqué de vouloir ignorer
tout le nuancier qui va du blanc au noir
Ameliorer, grimper l'echelle et explorer

Point de jours sans nuits, point de rires sans pleurs
on peut me croire folle quand je tourbillonne
j'etudie l'equilibre, m'expose a la douleur
mon intellect apprend lorsque mon sang bouillonne

Ne revant ni de gloire ni de trop d'abondance
libérant mes envies sans aucuns artifices
Profitant, béatitude de mes delices
Je reconnais mon beau avec clairvoyance...

Tu dors, elle s’endort et honore tes morts

La nuit sera propice à tous les précipices

Je t’invite a la fête et te jette mes sorts

Lueurs de bougies, d’encens sans artifices

Je danse pour la mère, m’accouple au nom du père

Figures d’atamé, calice à pleine gorgées

Passant d‘un monde à l'autre sans me sentir amère

La nuit sous la lune claire atteint son apogée

Fraîcheur vivifiante de la vie qui se meurt

Le temps du rude hiver nature suspend son cœur

Manteau du brume s’étend sorcier de tous les temps

S’unissent le temps d’u soir Samhain que l’on attend

depuis la nuit des temps, elle berce les cycles

Samhain oublie le jour et le sombre prend vie

divise nos vies au son des chants, de la musique

Prenant d’entiers quartiers sans demander d’avis

Le temps se dérobe, me dénude de ma robe

Et je m’offre avec volupté au sommeil des nobles

Et donner le passé au passé, caressant ma peau

Qu’une étrange atmosphère enveloppe d’oripeaux

Ainsi sous d’obscures allures, commence une année

Vers mon intérieur me concentrer de nouveau

Trouver la lumière des ancêtres divinement innée

Avancer pour s’éveiller pleinement au renouveau

Samhain

Le soleil s’en ai allé laissant place a la nuit

Ainsi démarre la saison sombre, avec l’invitation d’une fille de sidhe

Je vois dans clair de lune au dessus d’un lac l’envolée des cygnes

Et attends avec impatience que sonne minuit

la nuit en ce soir magique est plus qu’une ombre

et nous ouvre un passage vers l’autre monde

Un passage comme un rite ou tout est réuni

Ou tout les éléments de la magie sont unis

Les dieux en ce soir nous font goûter a leur délices

La déesse mère s’endors doucement pour un repos divin

Et ainsi dans le pas léger d’une danse je porte mes lèvres au calice

Laissant mon enveloppe bien mortelle divaguer avec le vin

Je m’offre au sacré pour d’ éternelles ébats

Au coin du feux l’ancien chante ses veillés…

Et dans le monde tout s’est calmé , tout semble en arrêt

Je n’entends même plus mon cœur qui bat

Seul la musique de la quiétude sonne l’interlude

Le cœur en paix j’ouvre les bras et ferme les yeux

Profite … cadeau du repos et médite enfin vers un prélude

Le début d’une nouvelle vie …bénie des cieux