La poésie amante aimée
Je relève mes cheveux au dessus de la nuque
Fermant les yeux attendant sa chaleur que rien ne recule
Et le susurrement d'incantations douces
Les buvant comme un philtre qu'on ne repousse
Ses mots sont comme des caresses
De sa mélancolie je me nourris à l'ivresse
J'aime cette sensation de quiétude
Qui transparaît sans lassitude
Mon âme s'ouvre à cette magie platonique
Un idéal loin des idéaux
On n'y touche pas sous peine d'effets catastrophiques
Fantasmagorie en flots
Je m'ouvre à mon inspiration
Et ainsi naît une poésie
Tel un amant, une amante en fusion
Instant égoïste plein d'allégories