De son prénom, elle est la plénitude
mais son coeur implore le châtiment
et dans son âme se perd la quiétude,
et voit son corps abominablement.
Elle pleure et demande sollicitude
mais ne ressort que de l'apitoiement.
Triste, elle trouve alors le monde rude.
Elle lui répond agressivement.
Elle éprouve dans son enfer lassitude
mais ne prend de chemin glorieusement.
Vidée, elle a peur de la solitude
et accuse, alors, Uriel qu'il lui ment,
puis se déroute en odieuse attitude.
Si seulement elle voyait le firmament,
là où le zéphyr porte en altitude
pour renouer avec ses sentiments.
Elle pourrait voir de la gratitude
et le chemin parcouru brillamment.
Faire de sa violence une interlude
pour de sa vie faire un enchantement.
Si l'on fait preuve de mansuétude,
tout reprendrait avec acharnement.
Que faudrait il alors mettre en étude
dans cet être empli de questionnement?
Vivre sa vie de sa vicissitude
pour la vivre enfin vraiment pleinement.
Ce qui pourrait devenir le prélude
d'une existence emplie de détachement
pour ne plus ressentir l'incertitude
de savoir qu'on l'aime fidèlement.
Mais de solutions nulles multitudes
que voir les choses autrement.
Elle qui mène à la béatitude
par tant de richesse et de flamboiement
lorsqu'elle s'amène avec promptitude
virevoltant gracieusement.
Mais la belle doit quitter ses inquiétudes
et prendre le chemin Élyséen sagement.....