Laisse, Laisse le désespoir t’envahir
Ne pense plus bloque ton âme
Oublie ce qui calmera ta douleur
Et laisse la souffrance te pénétrer
Oui te pénétrer et couler en toi
Comme l’amer suc du male
Dont le goût est différent a chaque fois
Et dont l’intensité diffère de tes ressentiments
Prend en toi ce plaisir malsain
Que depuis longtemps tu gardes en ton sein
Presse le fais en ressortir le jus
Oui le jus du désespoir celui qui te va si bien
Celui pour lequel tu restes accroché
Comme le frêle pantin que tu es
Certes fait de chair et de sang
De sang de sang destiné a couler
Goûte a la souffrance comme on goutte un fruit mur
Baisse les yeux, non, non, ferme les
Que j’entre en toi dans un exquis soupir
Abandonne toi et laisse toi mourir