Je regarde mon monde à l'agoni
Il brûle jusque dans mes entrailles
Ma rose, quant à elle, est flétrie
Je suis comme un feu de paille
Je me meurs de solitude
Tant je vomis l'absurde
Exécrant de tout mon être
Les espoirs, les "peut être"
J'ai perdu mon essence
Mon âme en déliquescence
Cassandre est fatiguée
De ne jamais être écoutée
Ne supportant plus les cris
Ne sachant même plus rire
Mes larmes sont de l'acide
Et mes mots sont putrides
Seule l'angoisse demeure
Et la peur jamais ne meurt
Je n'existe plus et m'effondre
Mon cœur reste à dépondre
Je ne suis plus qu'une ombre
Qui ne se supporte plus
Observant dans la pénombre
Une vie qui ne lui convient plus